Nous devons nous
adapter, dit le président dans le discours des vœux.
Pourtant cela fait 20
ans que les élus des CMA s'arc-boutent sur l’entité artisanale et non sur la
notion de taille d’entreprise (TPE, PME, grand groupe) et de filière comme le font
les acteurs de l’économie. A titre d’exemple, l’INSEE ne construit plus ses
fichiers avec l’indicateur « artisanat ».
Les élus ont construit
des CMA plus administratives que les administrations qu’ils critiquent souvent,
considérant qu’elles sont un frein au développement de leurs entreprises.
Les salariés des CMA
ont suivi ces directives et appliqués les règles.
Toujours dans le
discours des vœux, un parallèle est fait entre le grand-père du livre «Au
plaisir de dieu » de Jean d’Ormesson (écrit en 1974, il y a 40 ans !)
et le personnel, sur la résistance au changement.
La résistance au
changement est un postulat de base à intégrer pour conduire toute modification
des organisations. L’homme c’est bien connu est capable de comprendre quand on
lui explique. Il faut pour cela animer les équipes, convaincre, encore et
encore !
Début 2011, les
salariés n’avaient pas d’a priori, ils ont accepté les changements. Début 2014,
après avoir dû assimiler de nombreux organigrammes et de nouvelles
organisations, le personnel va devoir ENCORE être confronté à une nouvelle
organisation qui lui demandera un nouvel exercice d’adaptation qui n’est pas
sans conséquence.
Beaucoup de nouveautés…