jeudi 12 février 2015

Triste anniversaire



Un an déjà que les courriers de licenciement ont été envoyés à Sylvie ALLIO, Dominique BLIN, Manuel BOULLAND, Vincent GREGOIRE, Isabelle GUILLOTON, Aurélie GUIMOND, Claire JAILLARD, Sylvie KERGUELEN, Catherine PALOZZI, Mélanie SAMSON. 

Rappel de 3 faits qui montrent, s’il en était besoin,  avec quelle légèreté les décisions ont été prises :

-      - 13 septembre 2013 : Extrait du relevé de décisions du  bureau extraordinaire, «Décision : Les membres du bureau demandent à l’unanimité une étude sur les éventuelles suppressions de postes à la grille des emplois dans le but d’adapter la masse salariale sur un volume financier d’au moins 1,5 millions d’euros »

Ø  Heureusement que les élus n’ont pas suivi leur propre décision.  


-      - 25 septembre 2013 : Extrait de la lettre du Président Bernard aux salariés de la CMAR BN, « […] Il m’apparait essentiel, à ce stade de rétablir quelques vérités et de vous apporter des informations précises sur ce qui se passe en ce moment et la méthode mise en place.[…] La CMAR-BN n’est pas en déficit : 2012 en équilibre, 2013 probablement légèrement déficitaire, mais cela doit être vu au regard d’un budget supérieur à 15 millions d’euros […] »
 
Ø  A aucun moment le président ne parle de licenciement.


-    -   9 octobre 2013 : extrait du courrier du président de la CMA 50 au président de la CMAR BN faisant référence au précédent courrier : « Le courrier indique que la CMAR BN n’est pas en déficit 2012 en équilibre, 2013 probablement légèrement déficitaire, mais cela doit être vu au regard d’un budget supérieur à 15 millions d’euros". J’avoue à la lecture de ces propos, me sentir soulagé d’avoir voté contre le budget rectificatif 2013 que vous aviez présenté lors de l’AG de juin 2013, qui présentait un déficit de 1,2 millions d’euros, puisque cela ne semble pas être la réalité qui se dégagera pour 2013. […]
A aucun moment vous n’abordez le fait que nous réfléchissons actuellement à des suppressions de postes à la grille des emplois de la CMAR BN qui se traduiront par des licenciements… Au contraire, vous laissez entendre au travers d’une phrase ambiguë que les mesures à l’étude par les élus n’auront aucune conséquence pour les collaborateurs […] »  

Ø  C’est effectivement le budget rectificatif 2013, rejeté par l'AG de juin 2013, qui a déclenché et justifié le licenciement de 10 salariés statutaires. Le budget n’a été que légèrement déficitaire en 2013 et 2014 s’annonce bien. Le prévisionnel 2015, est équilibré.
On voit qu’en 2013 il y avait des tensions entre les 2 présidents des CMA de Basse-Normandie. On nous a dit en 2014 que tout allait bien, mais mon petit doigt me dit qu’en 2015 c’est de nouveau le désamour entre eux.
«  L’année 2015 sera une année tout à fait normale, vous n’avez pas de crainte à avoir, tout ira bien […] ». Ce n’est pas la CFDT qui le dit, nous en parlerons dans un prochain billet.

7 commentaires:

  1. Quel gâchis, quel amateurisme et c'est pas fini, on continu à casser sans reconstruire.

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  2. Merci Gilles.
    En accord avec Catherine. Nous nous battons et ce n'est pas tous les jours facile.
    N'oubliez pas que l'union fait la force .... pas l'inverse.
    Claire

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  3. Un budget rectificatif 2013 rejeté par l'AG et qui est utilisé pour justifier des licenciements, la classe. Les budgets 2014 et 2015 équilibrés sachant que les licenciements ne rapportent rien pour l'instant, c'est grandiose.

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  4. Effectivement quand on voit la chronologie des évènements on peut se demander comment ont été prises les décisions et qui pilote dans cette chambre ? La seule chose que l'on puisse affirmer c'est que les élus font le dos rond et attendent d’être délivrés de ce fardeau en 2016. Pas de chance les élections sont repoussées.

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  5. En attendant, on fait quoi ?

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  6. Pour ton info Gilles.
    Loi Macron: elle supprime les peines de prison pour les employeurs qui portent atteinte à l'exercice du droit syndical ou des missions des représentants du personnel (le délit d'entrave), mais le tarif de l'amende va augmenter.

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