lundi 2 décembre 2013

Discours lu en Assemblée Générale de la CMAR le 2 décembre

Mesdames et messieurs,
Les salariés de la CMAR-BN sont en grève parce qu’ils pensent que les élus et la direction n’ont pas tenu leurs engagements.
Les salariés constatent que la fusion est un échec alors qu’elle devait permettre de mutualiser les coûts de fonctionnement.
 Aujourd’hui on nous annonce :
Ø 15 postes supprimés (12 titulaires et 3 CDD)
Ø Les départs à la retraite non remplacés
Ø  Et un budget prévisionnel 2014 avec un déficit de 900 000 €
     
Nous nous interrogeons sur les causes de la dégradation de la situation de la CMAR :
·       Les choix de gouvernance,
·       Le manque d’anticipation, 
·       Le manque de vision à moyen terme et de projets fédérateurs, 
·       Les raisons de l’affrontement en 2012 entre le Président et le secrétaire général, 
·       La guerre perpétuelle entre les élus avec des clans qui se font et se défont,  
·       Et certains élus qui n’ont pas mesuré ce qu’était une fusion et gardent trop souvent une vision départementale ;

La diminution des financements n’explique pas tout puisqu’elle est la même dans toutes les CMA. Notons, qu’en Basse-Normandie, nous bénéficions du soutien financier fort et durable de la Région
    
Nous constatons également certains dysfonctionnements comme :
·       La réorganisation permanente des services de la CMAR incompatible avec une réelle efficacité
·       Et, la centralisation, au niveau de la direction générale, des décisions bloquant le fonctionnement au quotidien.
   
Nous croyons que les licenciements ne sont pas une solution dans une entreprise de service public où le savoir-faire et la disponibilité du personnel, est la garantie d’un service rendu aux artisans et aux jeunes en formation.
Le bureau de la CMAR a proposé 4 axes de travail pour rétablir la situation. Nous pensons que seul l’axe « baisse de la masse salariale » a été étudié en profondeur.
   
 Le budget prévisionnel 2014 qui va vous être soumis ne prend pas en compte le coût du plan de licenciement, ni les recours possibles au tribunal administratif qui peuvent générer des indemnités, voire des réintégrations.

Il est de votre devoir d’arrêter le plan de licenciement, de déterminer la part de responsabilité de chacun, et d’agir en conséquence.
En conclusion, nous vous demandons d’attendre le rapport de l’Inspection Générale des Finances pour prendre des décisions.

Mesdames et messieurs,
Derrière chaque poste que l’on va vous proposer de supprimer, il y a des personnes avec des familles. En voici la liste. 
Enfin M. le Président, nous  vous remettons officiellement la pétition signée par 209 apprentis qui étaient résidents au foyer la semaine dernière, et qui veulent conserver les activités qui leur sont proposées.

Gilles PEYRON Délégué syndical






3 commentaires:

  1. Merci de vous battre pour l'entité.

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  2. Le problème c est que le ver est toujours dans le fruit

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  3. Merci pour cette mobilisation et votre soutien

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