Mesdames et messieurs,
Les salariés de la CMAR-BN sont
en grève parce qu’ils pensent que les
élus et la direction n’ont pas tenu leurs engagements.
Les salariés constatent que la fusion est un
échec alors qu’elle devait
permettre de mutualiser les coûts de fonctionnement.
Aujourd’hui on nous annonce :
Ø 15 postes supprimés (12
titulaires et 3 CDD)
Ø Les départs à la retraite non
remplacés
Ø Et un budget prévisionnel 2014 avec un déficit
de 900 000 €
Nous nous interrogeons sur les causes de la dégradation
de la situation de la CMAR :
·
Les choix de gouvernance,
·
Le manque d’anticipation,
·
Le manque de vision à moyen terme et de projets fédérateurs,
·
Les raisons de l’affrontement en 2012 entre le Président
et le secrétaire général,
·
La guerre perpétuelle entre les élus avec des clans qui
se font et se défont,
·
Et certains élus qui n’ont pas mesuré ce qu’était une
fusion et gardent trop souvent une vision départementale ;
La diminution des financements n’explique pas tout
puisqu’elle est la même dans toutes les CMA. Notons, qu’en Basse-Normandie,
nous bénéficions du soutien financier fort et durable de la Région
Nous constatons également certains dysfonctionnements comme :
·
La réorganisation permanente des services de la CMAR
incompatible avec une réelle efficacité
·
Et, la centralisation, au niveau de la direction
générale, des décisions bloquant le fonctionnement au quotidien.
Nous croyons que les licenciements ne sont pas une
solution dans une entreprise de service public où le savoir-faire et la
disponibilité du personnel, est la
garantie d’un service rendu aux artisans et aux jeunes en formation.
Le bureau de la CMAR a proposé 4 axes de travail pour
rétablir la situation. Nous pensons que seul l’axe « baisse de la masse
salariale » a été étudié en profondeur.
Le
budget prévisionnel 2014 qui va vous être soumis ne prend pas en compte le
coût du plan de licenciement, ni les recours possibles au tribunal
administratif qui peuvent générer des indemnités, voire des réintégrations.
Il est de votre devoir d’arrêter le plan de licenciement, de
déterminer la part de responsabilité de chacun, et d’agir en conséquence.
En conclusion, nous vous demandons d’attendre le rapport de l’Inspection
Générale des Finances pour prendre des décisions.
Mesdames et messieurs,
Derrière chaque poste que l’on va vous proposer de
supprimer, il y a des personnes avec des familles. En voici la liste.
Enfin M. le Président, nous vous remettons officiellement la pétition
signée par 209 apprentis qui étaient résidents au foyer la semaine dernière, et
qui veulent conserver les activités qui leur sont proposées.
Gilles PEYRON Délégué syndical
Merci de vous battre pour l'entité.
RépondreSupprimerLe problème c est que le ver est toujours dans le fruit
RépondreSupprimerMerci pour cette mobilisation et votre soutien
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